Lettre ouverte à Benoît XVI sur le Rosaire

22 août 2011
En la «mémoire» de la Vierge Marie, Reine

Au successeur de Pierre, Benoît XVI,

Depuis la publication de la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae de Jean-Paul II (16 octobre 2003), je perçois sur le terrain une certaine ambiguïté relativement à l’ajout des mystères lumineux; parmi ceux qui pensent que le Rosaire comporte désormais 20 mystères, certains jugent quelque peu ceux qui, comme moi, pensent que le Rosaire dans sa forme instituée de 15 mystères est toujours valable.

Dernièrement, en allant sur le site internet du Saint-Siège, je me suis aperçue qu’effectivement la définition «officielle» du Rosaire incluait maintenant les mystères lumineux. Pourtant, il m’avait semblé que Jean-Paul II n’avait pas à proprement parler «institué» cette nouvelle forme de Rosaire puisque, dans sa Lettre, il s’exprime au mode conditionnel et laisse l’ajout des mystères lumineux à la «libre appréciation» des membres de l’Église:

Afin de donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire, il me semble toutefois qu’un ajout serait opportun; tout en le laissant à la libre appréciation des personnes et des communautés, cela pourrait permettre de prendre en compte également les mystères de la vie publique du Christ entre le Baptême et la Passion. (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [19])

L’ajout d’un quatrième chapelet proposant à ma méditation de nouveaux mystères est intéressant sous cet aspect, mais il me pose aussi question pour diverses raisons et à différents niveaux, raisons dont j’aimerais vous faire part. Si je m’y suis décidée, c’est parce qu’il me semble qu’il subsiste peut-être une certaine latitude quant au statut que l’on doit accorder à cette manière nouvelle de dire le Rosaire.

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Mystères lumineux et structure originaire du Rosaire

La principale raison que je voudrais vous soumettre, et qui explique une certaine hésitation de ma part face à l’institution définitive d’un Rosaire incluant les mystères lumineux, comprend quatre volets que je développerai sommairement. Globalement, ce qui m’a immédiatement frappée, c’est la modification symbolique importante que cet ajout apporte à la structure du Rosaire.

Jean-Paul II fait lui-même référence à une «trame originaire» dans sa Lettre:

Parmi tous les mystères de la vie du Christ, le Rosaire, tel qu’il s’est forgé dans la pratique la plus courante approuvée par l’autorité ecclésiale, n’en retient que quelques-uns. Ce choix s’est imposé à cause de la trame originaire de cette prière, qui s’organisa à partir du nombre 150, correspondant à celui des Psaumes. (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [19])
 

Or l’ajout proposé modifie d’emblée cette trame: en plus de rompre avec le nombre biblique 150, la nouvelle structure se démarque d’une forme de prière caractéristique du Peuple de Dieu au cours de son Histoire. En effet, la trame originaire permettait d’établir une continuité entre Israël et l’Église, le temps de la Promesse et celui de l’Accomplissement, le Psautier évangélique répondant en quelque sorte au Psautier de David.

Jean-Paul II évoque aussi quelques-uns de ses prédécesseurs qui ont parlé du Rosaire, particulièrement Paul VI et son Exhortation apostolique Marialis cultus (2 février 1974). Dans son Exhortation, Paul VI fait un bilan des études faites sur le Rosaire pour découvrir «ses caractéristiques fondamentales, ses éléments essentiels et leur rapport mutuel». Il fait notamment ressortir les trois aspects suivants:

1. son caractère évangélique
2. son déroulement ordonné et progressif
3. la division en trois parties des mystères

L’ajout des mystères lumineux me semble avoir des incidences symboliques relatives à ces trois aspects.

1. Le caractère évangélique du Rosaire

Pour que l’on puisse dire de manière complète que le Rosaire est un “résumé de l’Évangile”, il convient donc que, après avoir rappelé l’incarnation et la vie cachée du Christ (mystères joyeux), et avant de s’arrêter sur les souffrances de la passion (mystères douloureux), puis sur le triomphe de la résurrection (mystères glorieux), la méditation se tourne aussi vers quelques moments particulièrement significatifs de la vie publique (mystères lumineux). (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [19])
 

Qu’est-ce qu’un résumé complet de l’Évangile? Complet ne veut pas nécessairement dire exhaustif, car même l’ajout des mystères lumineux ne peut rendre le Rosaire complet en ce sens. Par exemple, méditer le mystère de l’Eucharistie est bénéfique, mais pourquoi laisserait-on de côté le mystère du lavement des pieds sur lequel l’évangéliste bien-aimé a pour sa part mis l’accent?

Un résumé complet pourrait être d’ordre symbolique. Or, le symbole des Apôtres et le symbole de Nicée-Constantinople, qui sont aussi et en quelque sorte des résumés, ne mentionnent aucun des cinq mystères lumineux ou quelque autre événement de la vie publique de Jésus. On ne peut considérer ces résumés incomplets pour autant. En fait, ils s’en tiennent, dans la partie qui concerne le Christ, à l’évocation des mystères de son Incarnation, de sa Passion et de sa Gloire, comme le font justement les mystères joyeux, douloureux et glorieux du Rosaire.

2. Le déroulement ordonné et progressif du Rosaire

Selon l’usage courant, le lundi et le jeudi sont consacrés aux «mystères joyeux», le mardi et le vendredi aux «mystères douloureux», le mercredi, le samedi et le dimanche aux «mystères glorieux». Où insérer les «mystères lumineux»? Considérant que les mystères glorieux sont proposés deux jours de suite, le samedi et le dimanche, et que le samedi est traditionnellement un jour à fort caractère marial, on peut conseiller de déplacer au samedi la deuxième méditation hebdomadaire des mystères joyeux, dans lesquels la présence de Marie est davantage accentuée. Ainsi, le jeudi reste opportunément libre pour la méditation des mystères lumineux. (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [38])
 

Considérant l’importance accordée par Jean-Paul II à la dimension pèlerine de l’expérience chrétienne reflétée dans le déroulement du Rosaire, dimension qui s’exprime notamment dans la répartition hebdomadaire des mystères, j’ai de la difficulté à la concilier avec le fait que les mystères lumineux viennent s’insérer dans la semaine de manière anachronique.

La seule séquence chronologique qui demeure est celle du lundi au mercredi qui reproduit la séquence originaire des trois groupes de mystères: joyeux (lundi), douloureux (mardi) et glorieux (mercredi). À partir de l’insertion des mystères lumineux, on perd contact avec la structure séquentielle historique des mystères: lumineux (jeudi), douloureux (vendredi), joyeux (samedi), glorieux (dimanche).

«L’opportunité» ouverte aux mystères lumineux par le déplacement d’un jour consacré aux mystères joyeux (transféré du jeudi au samedi) et le retrait d’un jour consacré aux mystères glorieux (le samedi) m’apparaît comporter comme incidence d’atténuer l’accent qui porte sur les mystères glorieux.

Dans la séquence originale, la méditation des mystères glorieux est fixée aux dimanche, mercredi et samedi. Au niveau symbolique, le fait de méditer les mystères glorieux le samedi et le dimanche ne signifie pas qu’il y ait répétition deux fois de suite, car le samedi est le dernier jour de la semaine, alors que le dimanche en est le premier. Les mystères glorieux sont donc médités au commencement (dimanche), au centre (mercredi) et au terme (samedi) d’un cycle hebdomadaire qui confère et conserve à ce pèlerinage méditatif toute son épaisseur sémantique et historique, axée sur l’accomplissement du Royaume.

S’inscrivant dans le temps, notre propre pèlerinage s’insère APRÈS les mystères glorieux de la Résurrection et de l’Ascension de Jésus, de la Descente de l’Esprit Saint sur Marie et les Apôtres, de l’Assomption et du Couronnement de Marie; il convient donc que nous commencions la semaine avec les mystères glorieux. En récapitulant chaque semaine la montée vers ces mystères, nous nous insérons dans leur trajectoire, afin que Marie, comblée de l’amour infini du Père et du Fils et de l’Esprit, soulève l’ardeur de notre amour à son service et à celui de son Fils, et qu’advienne enfin le Huitième jour… Jour d’accomplissement des cieux nouveaux et de la terre nouvelle, Jour du Seigneur qui n’aura pas de fin.

Jean-Paul II explique que le samedi étant une journée à forte connotation mariale, il est approprié d’y transférer le deuxième jour consacré aux mystères joyeux puisque la présence de Marie «y est davantage accentuée». Il est vrai que Marie est présente explicitement dans les cinq mystères joyeux, marquant le lien étroit qui l’unit au Christ dans son Incarnation. Mais je m’interroge: sa présence dans les mystères glorieux de la Pentecôte, de son Assomption et de son Couronnement est-elle moins significative, alors que ces mystères révèlent le rôle unique conféré par la Trinité à Marie auprès de l’Église et du monde? Revenir aux mystères joyeux le samedi, c’est un peu comme marcher à rebours de l’économie du salut dont Marie est éminemment participante.

3. La division en trois parties des mystères du Rosaire

Cet ajout de nouveaux mystères, sans léser aucun aspect essentiel de l’assise traditionnelle de cette prière, a pour but de la placer dans la spiritualité chrétienne, avec une attention renouvelée, comme une authentique introduction aux profondeurs du Cœur du Christ, abîme de joie et de lumière, de douleur et de gloire. (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [19])
 

Si les mystères lumineux s’ajoutent au Rosaire sans rien y retrancher, l’introduction d’un quatrième groupe de mystères rompt néanmoins avec la division séculaire en trois parties dont Paul VI soulignait ainsi les mérites:

On a encore observé que la division en trois parties des mystères du Rosaire, non seulement correspond étroitement à l’ordre chronologique des faits, mais surtout reflète le schéma de la prédication primitive de la foi et propose à nouveau le mystère du Christ exactement de la façon où le voyait saint Paul dans la célèbre «hymne» de l’Épître aux Philippiens: abaissement, mort, exaltation (2, 6-11). (Paul VI, Marialis cultus, [45])
 

Le schéma de la prédication apostolique primitive, essentiellement baptismale, est trinitaire: le symbole des Apôtres puis le symbole de Nicée-Constantinople, ainsi que l’ensemble de la prière liturgique de l’Église, présentent cette structure fondamentale. La structure trinitaire m’apparaît asymétrique et dynamique par rapport à une structure quaternaire qui est symétrique et davantage statique. Un résumé peut évidemment contenir quatre parties, voire davantage, mais ce concept n’est pas essentiellement dynamique; il ne peut donc définir le Rosaire à lui seul.

Car le Rosaire, dans sa structure même, manifeste aussi le déploiement historique du salut et son bienheureux dénouement. Il éclaire et stimule ainsi la foi, l’espérance et la charité de l’Église, des personnes comme des peuples, en resituant toutes les circonstances de la vie dans la trajectoire des biens véritables du salut. De plus, le Rosaire, sous sa forme instituée des 15 mystères, a toujours été présenté comme une arme invincible contre tout danger qui menace l’Église et l’Humanité en marche, invincible en vertu non seulement des mystères que le Rosaire présente à notre méditation, mais de sa méthode même, sa trame originaire d’une symbolique remarquablement sage et efficace. S’il constitue une méthode de méditation éprouvée, c’est peut-être justement parce que, tout en étant aisément accessible du point de vue de sa symbolique trinitaire et mariale, il nous rappelle que nous sommes impliqués à la suite du Christ dans l’avancée historique, concrète du Royaume.

4. Centre christologique et christocentrisme

Malgré la richesse qui émane de la méditation des scènes constituées en mystères lumineux, je me suis interrogée sur l’impression persistante suivante: il me semble que l’addition de 5 nouveaux mystères alourdit la prière du Rosaire, non seulement en termes de durée de récitation mais en termes de contenu. La nouvelle structure ainsi établie serait-elle moins dynamique en raison même du motif évoqué pour la justifier?

Afin de donner une consistance nettement plus christologique au Rosaire, il me semble toutefois qu’un ajout serait opportun […].(Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [19])
 

Ce désir de donner au Rosaire une consistance «nettement plus christologique» pourrait sous-entendre que le Rosaire, sous sa forme instituée par Pie V, est d’une consistance «trop» mariologique, l’intention étant d’en améliorer l’équilibre:

En effet, tout en ayant une caractéristique mariale, le Rosaire est une prière dont le centre est christologique. (Jean-Paul II, Rosarium Virginis Mariae, [1])
 

Je crois que l’Évangile est christologique, mais qu’il n’est pas christocentrique. Même le culte liturgique n’est pas christocentrique, puisque la liturgie s’adresse au Père par le Fils dans l’Esprit. «Qui me voit voit le Père»; le Fils que l’on voit manifeste le Père qu’on ne voit pas. Toute l’action du Fils consiste à montrer le Père, à proclamer ce qu’il a entendu auprès de lui, à accomplir sa volonté. Centrer sa vie sur le Christ plutôt que sur soi-même n’implique pas une fixation mais un mouvement, une mise en relations: le Christ, quand il nous invite à venir à lui, nous appelle en fait à sa suite, vers le Père, car ceux qui veulent aller au Père doivent passer par lui. De plus, son Ascension nous révèle l’importance de l’Esprit Saint dans le cheminement de l’Église; le Christ doit remonter vers le Père pour que l’Esprit vienne sur Marie et l’Église et nous mène vers la vérité toute entière. En fait, la dynamique propre à l’Évangile que le Christ proclame est trinitaire et elle agit dans le temps et dans le monde comme le levain dans la pâte.

Selon la structure du Rosaire en 15 mystères échelonnés sur la semaine, les mystères glorieux reviennent 3 fois la semaine, alors que les mystères joyeux et douloureux reviennent 2 fois (3-2-2). Cette prépondérance me semble tout à fait justifiée puisque le Christ, qui est le fruit de Marie, nous oriente vers les mystères glorieux qui, dans le temps, culminent avec l’accomplissement de la vocation de Marie auprès de l’Église et du monde, dans le Royaume: le mystère de son Couronnement.

Cette asymétrie (3-2-2) en faveur des mystères glorieux qui nous rappelle la visée historique du Royaume, à l’œuvre dans l’Église et dans le monde, est en quelque sorte remplacée par celle des mystères lumineux, lesquels, en s’introduisant une fois la semaine, nivellent la fréquence des autres groupes de mystères joyeux-douloureux-glorieux à 2 fois (1-2-2-2). Les mystères lumineux se posent en nouveau centre du Rosaire, un pivot à partir duquel la séquence historique est brisée. En effet, comme je le faisais remarquer plus haut, à partir du jeudi, jour attribué aux mystères lumineux, les mystères sont médités dans un ordre anachronique.

Paradoxalement, en concentrant le Rosaire sur le Christ, les mystères lumineux le décentrent. Faisant du Christ un hypercentre, le Rosaire devient christocentrique, il semble perdre en même temps que sa structure en trois parties, le sens de sa visée. La dynamique trinitaire passe en arrière-fond, la symbolique tripartite Incarnation-Rédemption-Accomplissement, primitive et fondamentale, est rompue, le rapport que l’on établit entre Marie et son Fils risque de perdre de son équilibre en perdant l’accent de sa finalité glorieuse.

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Je vous ai exposé sommairement les raisons qui m’incitent à privilégier la prière du Rosaire fondée sur la trame originaire, raisons pour lesquelles je pense qu’il serait préférable de ne pas instituer comme tel l’ajout des mystères lumineux. En guise de conclusion, j’aimerais vous partager une dernière réflexion qui a surgi au cours de la rédaction de cette lettre.

Dans la trame des 15 mystères du Rosaire répartie sur la semaine, les mystères glorieux ont la prépondérance, marquant la visée: grâce au Christ, l’histoire humaine, malgré ses vicissitudes, avance vers un heureux dénouement, lorsque le Fils ayant tout soumis remettra la Couronne au Père. «Abba, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel».

Dans cette perspective, le dernier mystère glorieux, celui du Couronnement de Marie au ciel, revêt sa pleine valence symbolique; il n’est pas qu’un simple écho de son Assomption. Alors que l’Assomption est pour ainsi dire le mystère personnel de Marie, son Couronnement nous concerne tous.

«À la fin, mon cœur immaculé triomphera», a dit Marie à Fatima. Le mystère de Couronnement implique la réalisation historique de cette prophétie, annoncée à la Ischah dès la Genèse et exprimée dans la vision apocalyptique de cette Femme couronnée de douze étoiles. Il est le signe grandiose du relèvement de l’Humanité, de l’accomplissement de la pleine stature du Christ, de l’avènement du Royaume.

À cet égard, le fait que la célébration liturgique de la Vierge Marie en tant que Reine ne soit qu’une simple mémoire comparativement à la solennité de l’Assomption devient pour moi comme un indice de la marche qu’il nous reste encore à parcourir pour témoigner en plénitude du règne du Père, par le Fils, dans l’Esprit.

Je prie Marie, en ce jour qui évoque son Couronnement, d’éclairer et de soutenir votre courage apostolique,

Francine Dupras

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4 Responses to Lettre ouverte à Benoît XVI sur le Rosaire

  1. Anonyme dit :

    Merci beaucoup, Mme Dupras. Votre essai est clair, logique et eschatologique. Je communie pleinement à ce que vous nous exposez.

  2. Eustache dit :

    Wouah! C’est beau tout ce que tu dis sur le Rosaire. Ça me donne le goût de le réciter. J’espère de tout coeur que Benoît XVI lira ta lettre.

  3. Hugues Sauvageau dit :

    Un autre argument viens appuyer, je croit, votre thèse. J’ai toujours été frapper que dans l’évangile, quand les apôtre pêchent une quantité de poisson miraculeuse, le compte des poissons donne 153, sois le nombre exact de « Je vous salue Marie » dans un Rosaire. Y a pas grand chose de laissé au hazard dans la bible, et je pense que cet concordanse était prophétique, pour parler comme vous. 50 « Je vous salue Marie » de plus viendrais annuler cet concordanse. Ça me chiquotte.

  4. Paule dit :

    Je vous remercie de partager cette lettre qui met des mots sur une intuition inconfortable que je vivais avec le 4e chapelet proposé. Je l’ai toujours vu comme un outil de méditation utile, mais je ne l’ai jamais vraiment intégré dans le Rosaire, même après quelques années.

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