Dans un blogue précédent, «L’actualité, Lachance et la sainteté», je vous faisais part de ma décision de reporter à plus tard le blogue annoncé sous le titre «Autorité et pouvoir». J’y arrive. En fait, je me propose une série de blogues sur cette conjonction éminemment politique, qui m’apparaît incontournable dans le cas d’André Bessette.
Ce dernier n’a connu ni la Révolution des années 1960 au Québec ni le manifeste du Refus global publié en 1948, puisqu’il est mort en 1937. Il était cependant sensibilisé aux répercussions de la Révolution russe de 1917. L’expansion du communisme à travers le monde est un élément d’une grande portée dans la conjoncture politique de son temps. André Bessette s’est même impliqué «politiquement» à l’encontre de cette idéologie.
Évidemment, je ne compte pas me lancer dans une étude approfondie du communisme de cette époque. De toutes façons, les remarques d’André Bessette que l’on a retenues à ce propos sont laconiques et peu nombreuses. Il n’a jamais fait d’exposé, encore moins de conférence, pour expliquer sa position.
Mais quelques remarques suffisent parfois à nous révéler la profondeur d’un engagement, tel celui d’André Bessette.
Francine D. Pelletier
Demain : « Ouvrir et fermer la porte »