Anne de Beaupré, patronne du Québec

Les Québécois sont friands de généalogie. Plusieurs sites internet facilitent les recherches et chacun s’échange les informations. Quelle famille n’a pas au moins commencé son arbre généalogique? Nous voulons tous savoir d’où l’on vient.

Pourquoi cet engouement? Parce qu’il répond à un besoin profond de connaître nos origines. Nous faisons partie d’un projet, nous sommes inscrits dans une trame historique, et c’est ce que nous sentons au contact de nos ancêtres.

Le passé «in-forme» le présent et celui-ci porte en germe l’avenir. Nous avons de plus en plus à cœur de conserver les pierres, témoins du passé, et riches de renseignements sur ceux et celles qui nous ont précédés. Contrairement à la formule célèbre, nous ne sommes pas un peuple sans histoire.

Depuis des générations, nous avons une suite ininterrompue de bienfaits de tout genre accordés par Anne, la mère de Marie, exceptionnelle éducatrice qui a communiqué à sa fille la richesse prophétique des enseignements bibliques.

Il n’y a qu’à lire les Annales du sanctuaire de Beaupré pour le constater: guérisons, naissances, conversions. Le sanctuaire lui-même s’est rendu populaire dès l’entreprise de sa construction par la guérison d’un infirme qui, dans un geste de grande foi, tint absolument à y poser trois petites pierres.

La Révolution tranquille a maintenant un peu plus de cinquante ans: les Québécois se cherchent, eux qui ont soif des grandes causes. Le découragement, le cynisme ou même la défection face au politique, à l’éducation, aux soins hospitaliers ou à l’économie en gagnent plusieurs. Que faire? Par où commencer? Nous cherchons quelle couleur donner au Québec…

Pourquoi ne pas faire de la généalogie? Creusons l’histoire de nos ancêtres pour découvrir avec quelle foi ils confiaient leur cause à la «grand-mère» Anne et comment celle-ci répondait avec force à leur demande.

Dans cet aspect de la pure Tradition québécoise, confions-lui notre cause, qui est celle de trouver quelle couleur convient le mieux au Québec de notre temps.

Josée Lacoursière

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