Dans mon blogue du 12 août intitulé : « Le prince juif et le portier canadien », je faisais quelques mises au point visant à éviter certains débats relatifs aux sujets que j’allais aborder, notamment le fait de référer à Joseph comme à un « prince juif » (il est effectivement un descendant du roi David).
Le conflit israélo-palestinien actuel, si limité qu’il fut géographiquement (à peine quelques dizaines de kilomètres carrés sont en litige), a une portée politique autrement considérable, disproportionnée pourrait-on dire. L’extrémisme qui se manifeste de part et d’autre serait-il le signe d’un enjeu qui, lui, serait de taille ? Pour certains intégristes juifs, la terre de l’ancienne Palestine leur ayant été promise et donnée par Dieu, cela justifie toutes les mesures prises pour conserver et coloniser « leur » territoire. Pour les islamistes radicaux, Israël doit être rayé de la carte. La plupart des juifs, chrétiens et musulmans de la région deviennent les otages de cet affrontement à outrance.
Israël, peuple de Dieu, serait-il l’incarnation politique du royaume de Dieu dans l’histoire humaine ? En tout cas, cette perspective est extrêmement difficile à gérer. Elle est difficile à gérer même pour les juifs puisque l’État d’Israël que nous connaissons n’est pas un royaume mais une république, et une république non seulement laïque mais officiellement athée.
De plus, chaque fois que, dans l’histoire, un peuple s’est considéré comme étant « LE peuple », il y a eu débordements, abus et oppressions, voire holocaustes sur les plans social et politique.
Alors pourquoi Dieu aurait-il commis l’erreur d’élire « un » peuple et, qui plus est, aurait-il fait à l’un de ses rois cette promesse engageante pour toutes les générations à venir : « Avec mon élu, j’ai fait une alliance, j’ai juré à David, mon serviteur : j’établirai ta dynastie pour toujours, je te bâtis un trône pour la suite des âges » (Ps. 88) ?
Dieu serait-il à la base de tous nos conflits politiques majeurs ?
Francine D. Pelletier
Demain : « Fils de David et désincarnation »
Hi Francine. I have followed your blogs with great interest however something is starting to slightly bother me. You seem to formulate your boldest assertions as a question rather that clearly stating them. The best example would be the following: « Un charisme concernant Joseph comme celui d’André Bessette doit-il être « réorienté » pour respecter la hiérarchie sacertotale, le Christ étant le grand-prêtre parfait, celui qui offre son corps et son sang en sacrifice ? »
Is that meant to be a question or some form of disguised assertion that you are afraid of stating? Are you waiting for other commentators to assert the implication of such a possibility? Or are you simply afraid of the possible consequences should your ideas be actually asserted? Just asking…
@Josh Petersen
En effet, je me rends compte que j’utilise régulièrement le point d’interrogation dans mes blogues, pour les diverses raisons que vous mentionnez. Entre autres, je me revois faire exactement ce que vous décrivez : « to formulate a bold assertion as a question », pour des motifs que je pensais valables. Soyez assuré que je prends bonne note, car je ne voudrais pas me défiler, fut-ce au mode interrogatif. Mr Petersen, thanks for asking…