La fille du Prophète et le fils de David

Aujourd’hui, nous vibrons à un événement de dimension planétaire, qui revêt des aspects symboliques multiples : trente-trois mineurs chiliens sont rescapés de la « Mina San José », c’est-à-dire de la mine Saint-Joseph. L’endroit lui-même m’apparaît hautement symbolique. La date l’est tout autant.

Le 13 octobre 1917, à Fatima, petite localité du Portugal, plusieurs dizaines de milliers de personnes assistaient, sidérées, à ce que l’on a appelé le miracle du soleil. Beaucoup savent que Marie serait apparue, le 13 de cinq mois consécutifs (de mai à octobre), à trois jeunes bergers: Jacinthe, François et Lucie. Cette dernière était dépositaire de trois secrets, dont le troisième a été le sujet de maintes conjectures, jusqu’à sa révélation publique au mois de mai 2000, lors d’une visite de Jean-Paul II à Fatima.

De cet événement survenu le 13 octobre 1917, il y a deux éléments dont les implications demeurent actuelles et peu explorées. Tout d’abord, durant le miracle du soleil, Jacinthe, François et Lucie ont vu Joseph, habillé d’un manteau rouge (couleur princière), portant l’enfant Jésus et bénissant avec lui le monde. Le fait qu’en dehors de certaines considérations touchant la dévotion, on reste muet sur cette apparition, irait dans le sens de ce qui est facilement observable pour peu que l’on s’y arrête: un singulier silence entoure la figure pourtant éminente de Joseph, notamment son statut «princier» en tant que fils de David.

Le second élément est d’ordre géomystique: le fait que cet événement ait eu lieu à un endroit baptisé «Fatima» est demeuré en suspens. Fatima est le nom de la fille du Prophète Mohammed, fondateur de l’Islam. Il était aussi le nom d’une princesse locale, convertie plus tard au christianisme, qui donne son nom à la ville. L’interprétation officielle du fameux troisième secret de Fatima, donnée en 2000, affirmait que les événements qui y étaient évoqués sous un mode symbolique étaient maintenant passés, mais que les appels à la prière, à la pénitence et à la conversion, lancés par Marie à Fatima, demeuraient valables pour notre époque.

Or, un an après avoir décrété que l’épisode de Fatima était clos dans ses implications historiques, il y eut un certain 11 septembre 2001. Un ton était donné au nouveau millénaire qui semblait vouloir dresser les fils et filles du Prophète contre les fils et filles de David.

Or, le 13 octobre 1917, Fatima et Joseph, la fille du Prophète et le fils de David, sont unis dans un petite vallée, la «vallée de la paix» ou cova da iria en portugais.

Et le Soleil resplendit.

Francine D. Pelletier

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