Le travail, un opium

Nous connaissons tous ce vieux dicton : « Il faut gagner son pain à la sueur de son front ». En fait, il s’agit d’une phrase de la Bible. Le travail demande de la discipline et implique un renoncement. Bref, travail égale une certaine souffrance.

Il y a un groupe d’individus que l’on retrouve particulièrement investis dans le travail. Nous disons de ces travailleurs qu’ils sont « Workaholic » ou « bourreaux de travail ». Dans sa forme extrême, cette dépendance au travail peut mener à la mort suite au syndrome d’épuisement professionnel : le burnout américain ou le karoshi japonais.

Les bourreaux de travail ne ménagent pas les autres ni eux-mêmes. Ce sont des personnes de talents qui n’ont d’autre religion que celle du travail. Si elles ont un poste de responsabilité, elles alimentent un climat de stress et de performance hypothéquant à la longue leur vie et celle de ceux qu’elles dirigent.

Par exemple, sans vouloir faire basculer les relations familiales au départ, le conjoint ou la conjointe qui se voit confier des responsabilités plus significatives au bureau délaissera progressivement le projet familial en faveur de la carrière.

Cette « intoxication » au travail peut coûter très cher et fait même partie des coûts et dépenses… Chez nous à mon bureau, on m’a déjà informée que 15% des employés avaient bénéficié des assurances de la compagnie en raison d’un burnout.

On a déjà dit que la religion était l’opium du peuple. Le travail serait-il devenu un opium de remplacement ?

Colombe LeRoy

Demain : « Le travail, un servive »

Ce contenu a été publié dans Blogues, Blogues@rebours, Colombe LeRoy. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée.

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.