« Un travail qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait ».
Ce dicton est encore valable aujourd’hui. Le problème est la rapidité avec laquelle nous devons effectuer notre travail.
Comment pouvons-nous faire un travail bien fait à la vitesse de l’éclair ?
Comment concilier vitesse et rendement ?
Étant dans un métier où le stress est au rendez-vous, j’ai noté que beaucoup de petites choses faisaient une grosse différence. Personnellement, j’ai ralenti mon débit en faveur de la qualité. L’erreur étant humaine, et courante pour une bonne partie de ceux avec qui je travaille et moi-même, je me suis mise à vérifier régulièrement ce que je faisais. Cela m’a permis de faire une meilleure gestion de la qualité de mon travail.
Je me suis aussi rendu compte que mes patrons appréciaient davantage mon travail. Plus celui-ci était bien fait, plus ils m’en confiaient et plus ils me laissaient le temps de le réaliser. Je pouvais aussi m’occuper un peu plus des détails : faire un téléphone rapide à quelqu’un pour le remercier d’une aide reçue, rendre un petit service à quelqu’un d’autre, faire une relecture d’anciens textes à améliorer, faire du rangement dans mes classeurs, chercher des papiers perdus… C’est fou ce qu’on peut faire à l’intérieur de cinq minutes. Cela améliorait la qualité de ma présence aux autres et garantissait, par le fait même, une insertion agréable dans le groupe.
Quant à la rapidité, qui est si à la mode de nos jours, elle est loin d’être appréciée lorsqu’elle a un impact négatif sur la qualité de notre travail.
Je termine avec un proverbe chinois qui peut nous aider à mieux gérer ce que l’on a à faire : « Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse ».
Si vous avez d’autres petits trucs non suicidaires pour améliorer la qualité du travail dans un environnement stressant, soyez bien à l’aise de nous en faire part. Ils mettent du baume sur nos nerfs à vif.
Colombe LeRoy
Demain : « Le travail ou la retraite »