Enfin un sujet sur lequel on s’entend.
Parler de maladie, ça fait oublier bien des choses secondaires et les idéologies du moment. Tout le monde peut en parler, Ça peut même devenir un terrain d’entente dans des circonstances un peu tendues. En nous ramenant à l’essentiel, la maladie d’une certaine manière peut nous détendre. Paradoxal.
Ce retable aussi s’adresse à tout le monde : les riches, les pauvres, les ouvriers, les professionnels, les patrons, les employés, les coupables, les innocents, les travailleurs, les chômeurs, les purs, les impurs… Joseph est très ouvert à tous, sans exception.
Pour ceux qui vont à l’Oratoire, et qui sont malades, la prière du retable « Joseph, espérance des malades » est très convenable. Nous parlons de réconfort, de compassion, de guérison, de courage dans le combat contre tout mal. On demande à Dieu de trouver le sens de son projet sur nous et sur toute l’humanité. On dit même que notre regard est aveuglé. Franchement, c’est bien.
Et la prière se termine : « Que l’amour de Dieu soit sur nous, comme notre espoir repose en Lui ». Personnellement, j’aurais préféré « notre espérance repose en Lui ». L’espoir n’a pas nécessairement de direction. C’est un sentiment qui peut être fugace, qui peut impliquer des désirs tels que la réussite, l’ambition, alors que l’espérance est une vertu « qui a Dieu lui-même pour objet ». Elle a un sens.
L’espérance est théologale.
Colombe LeRoy
Demain : « Joseph, consolateur dans la souffrance »