Deux grands sanctuaires, l’un dédié à Marie, l’autre dédié à Joseph, ont été érigés vers le fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle. Il s’agit du sanctuaire de Notre-Dame-de-Lourdes (1862) et de l’Oratoire Saint-Joseph (1904).
Ces deux sanctuaires sont reconnus mondialement comme étant des hauts lieux de guérison. Selon certains, il y aurait eu du temps du frère André environ 125 000 guérisons. Actuellement, 45 guérisons annuelles ont lieu à l’Oratoire Saint-Joseph, d’après des renseignements obtenus par un guide de l’Oratoire. Ces renseignements ont été divulgués oralement et ils seraient toutefois à vérifier. Ils correspondent à un nombre d’ex-voto amenés à l’Oratoire en reconnaissance de guérisons obtenues. À Lourdes, 67 miracles ont été officiellement reconnus sur environ 7 000 déclarations de guérison.
Ici je me répète en disant qu’André Bessette s’étonnait de voir qu’on lui demandait peu de guérisons de l’âme et beaucoup de guérisons physiques. Au tout début de mes blogues, le commentaire d’Évelyne (Des sentiments à l’acte) affirmant avec force que l’huile de Joseph était TRÈS EFFICACE au niveau de l’esprit, m’a beaucoup frappée.
Poursuivant dans le même ordre d’idées, il y a eu récemment à Lourdes, à l’été 2009, une autre miraculée à l’étude. Je rapporte brièvement que celle-ci était allée là-bas dans le but de prier pour être épargnée de l’euthanasie car elle avait elle-même une maladie incurable. Donc, son but n’était pas d’être guérie physiquement mais de mourir dignement. Marie a exaucé sa prière par une guérison complète.
Il y a donc dans les guérisons obtenues par Joseph («l’huile de saint Joseph») et par Marie (la fameuse «eau de Lourdes») des bienfaits pour le corps et l’esprit.
Joseph et Marie, présents à l’aube du christianisme, ne seraient-ils pas en train de «travailler» à un renouveau dans l’Église et dans notre monde, traitant conjointement les plaies du corps et de l’âme, soulageant et rénovant notre esprit en profondeur? Et les corps guérissant, annonceraient-ils la phase «terminale» de leur résurrection. Qui sait?
Saint André Bessette, toi qui sais, je te demande… (je m’excuse, c’est confidentiel!)
Colombe LeRoy