Enfin ! Nous sommes certains qu’André Bessette est au paradis !
Ce matin, en me levant, j’ai prié saint André Bessette et je lui ai demandé : « Comment c’est au paradis ? » Il ne m’a pas répondu; il savait sûrement que j’avais déjà un élément de réponse dans ma tête. En effet, en lisant sa biographie, il y a un bout de texte qui avait attiré mon attention.
Aux derniers jours de sa vie sur terre, on raconte qu’il était en proie à de sérieux malaises causés par une gastrite aiguë. Il était sous surveillance continuelle à l’hôpital Saint-Laurent. Un ami intime logeait dans la chambre voisine. En pleine nuit, après avoir entendu la sonnette, il accourut à son chevet, inquiet et bouleversé. André Bessette lui raconte qu’il avait rêvé que le Diable le serrait au cou pour l’empêcher de respirer. Le cœur lui faisait très mal. À la demande du bon frère, son ami lui frictionna la poitrine avec une médaille de saint Joseph. Ce qui eut pour effet de l’apaiser un peu.
Cet ami avait eu en songe, la nuit précédente, une vision du ciel qu’il se mit à décrire à André Bessette. Était-ce pour le réconforter encore plus ? Possible. Dans ce songe, l’ami pouvait voir la splendeur des anges, la beauté éblouissante de Dieu, la présence des élus, de Marie et de Joseph. Auprès de Joseph, il y avait un très beau fauteuil libre. L’ami s’approcha et demanda à Joseph sur un ton inquisiteur et sans gêne :
—« À qui est réservé ce fauteuil ? »
—« C’est pour mon meilleur ami sur la terre ».
—« Mais vous n’avez pas peur que quelqu’un d’autre le prenne ? »
—« Non. J’y ai gravé son nom. Regardez de plus près ».
L’ami interrompt alors son récit pour s’adresser au frère André : « Devinez ce que j’ai lu ? ». André Bessette, un peu curieux, demande : « Dites-le, je ne sais pas ». Et l’ami répond : « J’ai lu… frère André ». Aussitôt André s’exclame : « Non, ne dites pas ça; je voudrais être seulement le petit chien de saint Joseph ». Son ami lui rétorque : « Oui, mais le petit chien de saint Joseph jappera si fort que toute la terre l’entendra ».
Quelques heures avant de mourir, André Bessette dira lui-même : « Quand quelqu’un fait du bien sur la terre, ce n’est rien en comparaison de ce qu’il pourra faire une fois rendu au ciel ».
Le meilleur ami de Joseph, assis à ses côtés pour l’éternité… Quelle puissance d’intercession.
Colombe LeRoy
Bonjour madame LeRoy
Et bien, de sa canonisation à Rome et de la célébration au stade Olympique, j’attendais un déclic qui allumerait en moi une dévotion au saint frère André. Mais c’est la lecture de ce blogue qui vient d’augmenter radicalement ma confiance en lui!
De penser à lui assis près de Joseph m’incite à lui demander les choses importantes que je confie habituellement à Joseph même. Je viens de réaliser qu’il travaille encore pour lui, et de manière plus puissante comme vous le dites. Le rayonnement d’André Bessette ne se limite pas à des faits passés, à de grandes œuvres passées, il continue d’agir…
Merci beaucoup pour ce précieux blogue.
@Évelyne
Bonjour Évelyne,
Cela faisait un bon bout de temps que je n’avais pas de vos nouvelles. En toute honnêteté, j’ai été moi aussi très influencée par votre commentaire du 22 juillet sur mon blogue intitulé Des sentiments à l’acte. Je m’en suis servi à quelques reprises sur des blogues ultérieurs. Moi aussi en faisant des recherches sur ce blogue, ma confiance à saint André Bessette a beaucoup augmenté. Finalement, et malgré tout ce que l’on peut en dire, c’est peut-être même un homme d’avant-garde pour notre millénaire… !
@ Mesdame Colombe et Evelyne
Je profite du thème d’André Bessette au paradis et de votre propre témoignage pour joindre ma voix à la vôtre. Je dois avouer que mon enfance était remplie des échos du petit portier de l’oratoire, par le biais de ma grand-mère particulièrement, mais je n’ai jamais vraiment « connecté »… Jusqu’à ce que je rencontre ce blogue. En effet, c’est en parcourant ses excellents textes que je me suis mis à apprécier le frère lui-même. Au point de départ c’est l’intérêt envers Joseph qui attirait mon attention et je considérais presque la question du frère André comme accessoire… Je sais qu’il ne m’en voudra pas, d’autant plus que maintenant je suis prêt à le qualifier de prophète de Joseph, et ce dans la mesure où je considère que l’appropriation du rôle de Joseph dans l’économie du salut est ESSENTIELLE.