Aujourd’hui la liturgie de l’Église célèbre la fête de saint André Bessette pour la première fois. Un rituel de plus? Une nouveauté sans suite?
Je me rappelle une visite à un sanctuaire dédié au «Sacré-Cœur de Jésus». Tout le long des murs, des deux côtés de la chapelle, il y avait un nombre impressionnant de statues de saints et saintes. Certaines étaient éclairées, d’autres non. Les statues étaient disposées sans ordre et celle de Joseph était placée dans un coin sombre. Le patron de l’Église universelle …
Autre visite, dans un monastère réputé: pas de statue de Joseph. Je m’informe auprès d’un moine qui, un moment effaré, se rappelle soudain qu’il y en a une, au croisement de deux corridors, du côté du cloître. Le patron de l’Église universelle …
Je ne suis pas particulièrement amatrice de statues, mais tout de même! Ces deux anecdotes semblent aller dans le même sens: Joseph n’est pas vraiment pris en considération chez nous. Alors comment fêter André Bessette?
Et si le Québec sortait de sa grande noirceur post-révolution tranquille pour entendre à nouveau cette invitation toujours plus actuelle: «Allez à Joseph!»…
Francine D. Pelletier