Courte histoire politique d’André Bessette, « le petit chien de Joseph » :
Le petit chien de Joseph grognait souvent. À peu près toujours pour la même raison, d’ailleurs : pas capable de sentir la Renommée. Il grognait et il pleurait aussi, pour la même raison encore : cette manie qu’ont certaines personnes de vous caresser dans le sens du poil avec leur satanée Renommée ! Intolérable ! Tout son instinct le lui disait, l’essentiel n’était pas d’avoir sa niche, ni sa pâtée, mais d’amener les gens à son maître.
– Son MAÎTRE !?! Pouah ! Prolétaires de tous les pays, unissons-nous contre ce chien réactionnaire ! Au poteau ! Au poteau !
Du calme, du calme, il s’agit d’une allégorie canine.
C’est une comparaison, une parabole ou une hyperbole, je ne sais plus, une manière de parler, quoi !
Pour finir ma petite histoire sur une note coquine, dites-moi : que se passe-t-il quand un chien rencontre un piédestal ?
Francine D. Pelletier
Demain : « Assimilation et perte d’identité »