J’aime écrire au mode conjonctif. Vous me direz que ce mode n’existe pas dans la grammaire française. Vous avez raison. Je l’ai inventé pour identifier mon blogue. Le mode conjonctif est mon mode personnel que j’appellerais le mode des rencontres.
La première « conjonction » ou « rencontre » pourrait bien être celle-ci : vous et moi, la conjugaison de nos perspectives.
Certains d’entre vous préfèrent écrire au présent, d’autres au passé, d’autres encore au futur.
Les plus nuancés utilisent l’imparfait et le conditionnel : « si je pouvais, je vous dirais que…».
Les plus volontaires manient le subjonctif : « il faut que l’on comprenne… je veux que vous sachiez… ».
Les tenants du plus-que-parfait sont souvent nostalgiques d’une époque.
Et, de façon générale, on admire ou critique ceux qui fonctionnent à l’impératif.
Mon blogue s’ouvre à toutes les perspectives.
Personnellement, je me propose d’écrire sur des « conjonctions » inusitées impliquant André Bessette, c’est-à-dire des rencontres dont on ne parle jamais ou peu parce qu’elles ne correspondent pas au profil stéréotypé du « Frère André ». Quel sera votre mode de participation?
Le défi ? Découvrir André Bessette sous des angles méconnus ou carrément ignorés, échapper aux lieux communs, aux clichés habituels, le plus possible.
Francine D. Pelletier
Demain : « De conjonction en conjoncture »