Nous avons fait un tour de piste sur les grandes religions, ce qui ne fut pas facile, croyez-moi. Toutes ces manières de concevoir la souffrance, la guérison et même les miracles, après des siècles d’efforts, de réflexions, de recherches, de générosité, imaginez…
Enfin, moi, j’ai un peu besoin de prendre des vacances. J’ai pensé faire un petit aparté de sept jours, glanant ici et là des anecdotes à propos d’André Bessette.
Pour commencer, André Bessette prenait-il des vacances ? Voici ce que j’ai pu obtenir comme information.
André Bessette connaissait un « gros portefeuille », M. Doran, dont le fils avait été guéri d’une pneumonie. M. Doran voulait être reconnaissant envers son bienfaiteur et lui offrit un séjour à Pasadena, en Californie. Ce fut toute une histoire avant d’avoir la permission du Provincial et de convaincre André Bessette qui ne voulait pas quitter ses malades. Finalement, permission accordée. Arrivé le 20 novembre 1921, il passa huit jours là-bas en repos.
L’arrivée du frère André ne fut pas sans remuer le quartier. On dit qu’il fut mis en contact avec cinq cents paroissiens de Saint Andrew’s et ce, à deux ou trois reprises. Il y eut sept guérisons, l’une d’un aveugle, l’autre d’un sourd, tandis qu’une femme laissait ses béquilles.
Plus ça change, plus c’est pareil… Les vacances sont-elles vraiment un temps de repos ? Vive la rentrée !
Colombe LeRoy
Demain : « André Bessette en famille »