La force de guérir

Un malade qui a l’espérance de guérir a plus de chance de se rétablir. C’est un phénomène psychique et observable même par la médecine. Le professeur émérite de psychiatrie et de psychologie médicale à l’université de Caen, Édouard Zarifian dit ceci : « à traitement similaire, statistiquement, les patients motivés, qui veulent guérir, qui ont de l’espoir, s’en sortent mieux » (Science & Vie, n° 236, Septembre 2006, p. 98).

La volonté se présente ici comme un moteur de guérison. L’élimination de la maladie ne serait-elle qu’une question de volonté ? Nous en avons tous plus ou moins et nous connaissons des personnes très volontaires qui, malgré tout, ne réussissent pas à obtenir ce qu’elles veulent. La volonté pourrait-elle aussi être malade ?

La foi implique la volonté sinon c’est du quiétisme. Si la foi implique la volonté, dire qu’elle peut être un moteur de guérison est en quelque sorte confirmé par la science. De plus, la foi dépend d’une autre volonté, celle de Dieu, source énergétique du salut, de salus « santé ». La puissance de sa volonté est sans défaillance. La foi établit une connexion entre cette volonté et la nôtre qui est souvent en panne d’énergie.

La foi nous met en relation avec celui qui peut tout guérir.

Colombe LeRoy

Demain : « Sortir du coma »

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