«Tout à l’heure, je vais monter sur le haut de la falaise
m’enivrer de soleil, d’air frais et d’harmonie.
Je vais contempler le vaste horizon de la mer,
je vais écouter la plainte sourde des vagues expirant sur la grève.
Je vais communier au Bon Dieu présent dans toutes ses œuvres.
Au milieu du calme, du recueillement de la campagne,
je vais Le sentir présent, là, tout près de moi. (..)
Je vais prier au nom de l’Église entière;
je vais présenter l’humanité auprès de Dieu!
Comprenez-vous maintenant mon bonheur,
mon bonheur profond, intime,
inaltérable car tous les petits incidents humains
glissent à la surface sans changer,
sans diminuer mon intimité avec l’hôte divin de mon âme!»
Extrait d’une lettre (www.carmel.asso.fr/Lettre-du-22-mars-1925.html, cette page n’existe plus) écrite le 22 mars 1925 par le père Jacques de Jésus, carme français. Il a été déporté dans un camp nazi en 1944 et a poursuivi autour de lui, même à travers l’extrême dénuement des camps de concentration, son œuvre apostolique et son invitation à l’oraison.
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