Il y a ceux qui sont nés malades ou avec des malformations, qui ont des maladies graves comme le cancer, la sclérose en plaques, qui sont paraplégiques suite à un accident, qui souffrent de maladies chroniques de toutes sortes.
L’euthanasie ? À mon avis, il ne faut pas projeter notre propre désespérance sur eux, ils en ont assez, ils ont besoin de notre soutien, pas de notre apitoiement. Il y a des gens gravement handicapés qui sont beaucoup plus motivés que des gens bien-portants. Ils peuvent aussi être en mesure d’en aider d’autres.
Vous allez peut-être me dire : « Ça n’a pas de sens de souffrir comme ça ! » et aussi : « Vous ne savez pas ce que j’endure ! ». Je ne sais pas quoi répondre, sauf ceci : Je suis malade de la sclérose en plaques, oui, mais j’ai aussi connu ce que c’est que d’être en très bonne santé. Selon mon expérience, je peux vous dire qu’être bien-portant ou être malade, c’est aussi difficile l’un que l’autre.
Des miracles pour les bien-portants, s’il vous plaît…!
Colombe LeRoy
La suite : «Les bienheureux malades»