Il y a différents types d’accros à la maladie :
•Je parle tout d’abord de ceux qui ont des proches : parents, conjoints, conjointes, enfants, amis, et qui aiment beaucoup mais beaucoup s’occuper d’eux lorsqu’ils sont malades. Il n’est pas rare qu’ils en viennent à les surprotéger et, éventuellement, à faire en sorte qu’ils soient psychologiquement incapables de s’en sortir.
•La personne qui est malade peut aussi être en situation de dépendance affective et ne plus vouloir quitter sa maladie. Je pense ici à des personnes seules ou mal aimées qui soudain tombent malades et se retrouvent entourées de soins.
•Il y a enfin dans cette catégorie les gens qui pourraient avoir de l’aide ou être guéris mais qui préfèrent rester malades parce que c’est avantageux pour eux. S’ils quittent le lit d’hôpital ou la maison, ils seront obligés de travailler pour gagner leur vie. Qui dit que gagner sa vie est facile pour tous ?
Oui, la maladie peut devenir une drogue…
Colombe LeRoy
La suite : «Les révoltés»