Si nous portons un regard sur la nature, nous observons que celle-ci est munie de plusieurs systèmes de protection. Nous n’avons qu’à penser au système immunitaire qui protège les organes contre les intrus indésirables, les cheveux, les ongles, la peau; les sens en général nous avisent d’un danger. Les animaux aussi se protègent. Les mulots entrent dans leur trou, les chats se sauvent des chiens en grimpant dans les arbres, les insectes se camouflent à travers les branches, les souris se faufilent partout en quête de nourriture et quittent les lieux rapidement. Et les mouches, avez-vous essayé d’en tuer une récemment ? Surtout présentement, pas attrapables ! Que dire maintenant du monde végétal qui se protège contre le froid l’hiver.
Sur un tout autre terrain d’ordre organisationnel, chaque municipalité, province ou pays assure la protection des individus par un certain nombre de structures mises en place : un corps policier, un système de santé, des normes routières, des mesures d’hygiène… Les maisons sont construites de façon sécuritaire et elles sont munies de paratonnerres en cas d’orages. Les lieux sont bien barrés pour empêcher le vol… Nous avons l’impression (enfin, nous l’espérons) que nous vivons dans un monde sécuritaire et protégé.
Ces protections sont cependant menacées actuellement. Nous observons que notre système immunitaire est de plus en plus malade, problèmes d’allergies par exemple. Certaines espèces animales sont menacées dans notre écosystème. Et avec l’arrivée du terrorisme, la sécurité publique n’est plus aussi assurée.
Qu’en est-t-il maintenant au niveau spirituel ? Avons-nous besoin de protection ? Manquons-nous de protection ?
Je me suis donc mise à réfléchir sur le mot protection : qui est l’auteur de notre protection ? Le problème n’est pas de savoir que nous sommes protégés ou non mais de savoir QUI nous protège. Il est bien connu que les prédateurs sexuels « protègent » leurs victimes.
Spirituellement, nous avons tous évidemment des anges gardiens qui nous aident dans notre vie bien concrète. L’Église met aussi à notre disposition des moyens très accessibles Je pense ici plus spécifiquement aux sacrements et aux sacramentaux.
Mes prochains blogues traiteront de ces outils de protection que sont les sacramentaux. Sont-ils d’une autre époque ?
Colombe LeRoy
Demain : « Les objets bénits »