Les adeptes des diverses religions ne sont pas les seuls à être concernés par l’existence de l’enfer. L’ésotérisme, entre autres, a fait couler beaucoup d’encre sur le sujet. On parle ici de mouvements tels la théosophie (Il n’y a pas de religion supérieure à la Vérité), l’anthroposophie (science de l’esprit) qui ont fortement influencé notre époque. Ce sont de libres penseurs rébarbatifs à toute forme de loi contraignante, qu’elle soit religieuse ou autre.
Après la mort, on spécule sur l’existence de différents corps : subtil, mental, éthérique, astral ou réincarné, selon diverses interprétations. Tous les mouvements croient cependant à l’enfer ou plutôt à une sorte de purgatoire, une période de purification « au cours de laquelle l’entité se débarrasserait de ce qui la retient encore au monde terrestre tout en prenant conscience des fautes qu’elle a commises au cours de sa vie sur terre ». Ces périodes peuvent être très longues et remplies d’épreuves de toutes sortes.
L’ésotérisme n’apporte pas la libération complète de l’être sans qu’il y ait souffrance, ici et dans l’au-delà. Personne n’y échappe. Que nous soyons libres penseurs ou non, croyants ou non-croyants, la purification est une nécessité vitale.
Et moi qui pensais que l’Église était la seule à en parler et à faire peur au monde avec ça !
L’enfer, tout le monde en parle.
Colombe LeRoy
Demain : « L’enfer et les petits enfants »