Le Coran cite à plusieurs reprises l’existence de l’enfer, destination des transgresseurs. Il n’y a rien qu’il ne faut craindre plus que l’enfer.
[…] ceux qui auront été pervers, leur refuge sera le feu : toutes les fois qu’ils voudront en sortir, ils y seront ramenés, et on leur dira : «Goûtez au châtiment du feu auquel vous refusiez de croire». (Sourate as-Sajda : 20)
Ils voudront sortir de l’enfer mais ils ne pourront pas. Ils auront un châtiment éternel. (Sourate al-Maidah : 37)
Certains musulmans contestent l’éternité de l’enfer en se rapportant à d’autres versets du Coran.
En outre, selon une documentation prise sur internet, les sunnis (représentant de 85% à 90% des musulmans) croient à sept enfers présentés ici dans un ordre ascendant, c’est-à-dire d’un châtiment moindre à un châtiment énorme.
• le Feu de la géhenne à destination provisoire des musulmans pécheurs,
• le Brasier à destination des chrétiens,
• le Houtama (feu attisé) à destination des juifs,
• le Saqar (feu intense) à destination des partisans de Satan,
• le Feu ardent, (aucune destination n’est inscrite ici selon mon information)
• la Fournaise à destination des mécréants,
• l’Abîme à destination des hypocrites.
Pour les sunnis, seul le musulman pécheur ira «provisoirement» en enfer, indépendamment de ce qu’il aura fait. Sa foi le sauve de l’enfer éternel. Voilà une raison suffisante pour étendre le règne d’Allah. Ceux qui, par orgueil, se ferment à cet enseignement, sont des mécréants.
Posé crûment, André Bessette est-il en enfer («le Brasier») et suis-je une mécréante?
En tout cas, on peut comprendre que la haine des extrémistes musulmans soit chauffée à blanc contre les «mécréants» judéo-chrétiens. Mais je le dis tout de suite, je ne parle pas ici des croyants musulmans qui n’ont rien à voir avec le terrorisme qui afflige notre monde actuel. C’est parmi eux que l’on compte le plus de victimes lors des attentats terroristes.
Brandir l’enfer au-dessus de la tête des autres a toujours conduit les adeptes extrémistes de toutes religions à des actes barbares…
Colombe LeRoy
Demain : «L’enfer, tout le monde en parle»