Dire qu’il s’agit d’une question « de vie ou de mort » exprime la gravité d’une situation. Le titre de mon blogue opère une petite transformation à propos de la conjonction : j’ai remplacé le « ou » par un « et ». Durant la semaine de blogues qui s’achève, je vous ai partagé quelque chose qui m’avait impressionnée : le fait que des moments importants de la vie d’André Bessette se situaient dans une conjoncture politique difficile pour l’Église. L’œuvre de l’Oratoire Saint-Joseph s’est développée alors que le communisme athée et la laïcité républicaine étaient en plein essor. Il me reste à évoquer dans quelle conjoncture est survenue la mort d’André Bessette. Question de vie… et de mort.
Dans la foulée du geste de Pie IX qui nomma Joseph, patron de l’Église universelle en 1870, un autre pape, Pie XI, nomme Joseph, patron de la Russie en 1930, puis patron de tous ceux qui luttent contre le communisme athée en 1937. Or, André Bessette est mort le 6 janvier de cette même année. Des proches ont évoqué la possibilité qu’il ait offert sa vie pour arrêter le communisme. André Bessette (1845-1937) est donc né au moment où Karl Marx et Friedrich Engels ont commencé à formuler l’idéologie du communisme athée et il est mort quelques mois seulement avant que Joseph ne soit proclamé patron de tous ceux qui luttent contre cette idéologie.
Question de vie et de mort, le « timing » me semble parfait.
Francine D. Pelletier
Demain : « L’arbre et les racines »