Parlons encore de sport. Pendant les dernières séries éliminatoires du hockey, j’ai surpris des adolescents, portant le chandail du CH, à monter à genoux les marches de l’Oratoire Saint-Joseph. Pas difficile de deviner l’objet de leur initiative… Comme je disais la semaine dernière, il ne me serait jamais venu à l’idée de prier pour obtenir la victoire de mon équipe (Le hockey, sans inhibitions !), alors monter à genoux les marches de l’Oratoire, encore moins… Mais à y réfléchir, cela ne me paraît pas complètement insensé.
Quand le Brésil a été éliminé de la Coupe du monde de soccer, le pays a littéralement porté le deuil. Le jour du matin décisif, tout commerce ou service affichait « fermé », les travailleurs avaient eu congé, pour permettre à tous de suivre le match à la télé. Ce sport est vraiment pour eux un facteur d’unité nationale.
Chez nous, Joseph et le hockey ont au moins un point en commun : un caractère national. Joseph est patron du Canada et son sanctuaire du Mont-Royal est de calibre vraiment national, même international. Le hockey, lui, est notre sport national, celui qui nous unit d’un océan à l’autre. A fortiori, si notre club se nomme les « Canadiens », n’est-il pas normal que les deux se retrouvent dans la démarche de ces ados ?
Patrick Trottier
En effet vous avez raison de dire que tout est dans un certain désordre,
je me souviens était notre devise, je me demande ce qu’elle est
maintenant et si nous allons quelque part?
@ routard
Je ne voulais pas dire que tout est dans un certain désordre. Mais je comprends votre idée. Pour ceux dont la devise semble être devenue « J’ai oublié », peut-être que SAINT André Bessette (c’est son nom officiel) agira comme une dose de rappel. Qui sait, Dieu pourrait se servir même du désordre pour virer la crêpe de bord! Qu’en pensez-vous?