J’avais toujours pensé que la devise du Canada : « D’un océan à l’autre » s’inspirait de la situation géographique du pays qui, d’est en ouest, s’étend de l’Atlantique au Pacifique.
Au début des années 2000, lors d’une visite au Parlement de l’Île-du-Prince-Édouard à Charlottetown, j’ai découvert que cette devise avait été proposée bien avant que le Canada ait atteint son envergure géographique actuelle. Le contexte qui entoure ce choix vaut la peine que l’on s’y attarde. Il nous permet, à mon avis, de sonder la profondeur et la portée du rôle de « gardien » attribué à Joseph au Canada.
Gardien « d’un océan à l’autre » : l’expression ne désigne pas seulement l’espace compris entre ces deux extrémités, elle exprime un mouvement, voire un projet. Lequel ?
Francine D. Pelletier
Demain : « Devise et dévotion »