Nous pouvons observer que la science en général a transformé notre manière de voir la souffrance. La médecine découvre toujours de plus en plus les mécanismes de la maladie et ceux de la guérison. Par exemple, on analyse le phénomène de rémission spontanée observé chez certains patients, surtout en matière de cancer:
Les trois facteurs clés d’une rémission: un équilibre dynamique s’établit en permanence entre les cellules de l’hôte, la maladie (agents pathogènes ou cellules cancéreuses) et l’environnement. (Sciences & Vie, no 236, Septembre 2006, p. 77).
C’est ainsi que nous voyons l’émergence d’une médecine nouvelle, la médecine holistique qui considère le malade comme un «écosystème»; entre autres, le système immunitaire serait en mesure de combattre la maladie et d’enclencher le processus d’autoguérison du corps.
D’après ce qu’on raconte dans les biographies d’André Bessette, des médecins s’opposaient aux «traitements» qu’il offrait aux malades qui venaient le visiter pour demander leur guérison. André Bessette, de son côté, était-il opposé à la médecine? Pas du tout! De façon générale, il encourageait les gens à aller voir le médecin pour se faire soigner.
Ni la science ni la foi n’ont l’exclusivité du traitement de la souffrance.
Colombe LeRoy
Demain : «La science et le miracle»