La souveraineté et sa sauvegarde (1)

Dans sa démarche de prise de possession du territoire «au nom de Dieu et du roi», Jacques Cartier remonta le fleuve Saint-Laurent et s’arrêta sur la grande île où se dresse le mont qu’il a baptisé «Mont Réal» ou «Mont Royal».

Au siècle suivant, Paul Chomedey de Maisonneuve, gouverneur de Ville-Marie, gravira le Mont-Royal pour aller planter lui-même une croix à son sommet, afin que la jeune colonie soit préservée.

Bien des considérations ont déjà été faites sur ces événements, d’un point de vue historique et religieux, je dirais. J’aimerais les aborder, aujourd’hui, sous l’angle politique de la souveraineté et, demain, de sa sauvegarde.

On entend beaucoup parler de souveraineté chez nous: de souveraineté du Québec mais aussi de souveraineté du Canada dans l’Arctique. On réfère à l’idée d’indépendance dans le premier cas, à l’idée d’intégrité du territoire dans le second.

La souveraineté signifie aussi «autorité suprême»: d’un souverain, d’un roi, d’un prince. Le Mont-Royal devient, à ce titre, un lieu où la souveraineté de Dieu sur notre territoire s’est exprimée.

Aux citoyens et citoyennes qui ne voient pas l’importance de la croix sur le Mont-Royal, je proposerais d’essayer de faire signer une pétition pour la faire enlever, juste pour voir…

Francine D. Pelletier

Demain : « La souveraineté et sa sauvegarde (2) »

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