Des parents décident de concevoir un enfant parce qu’il serait un donneur potentiellement compatible pour leur fille aînée qui a besoin d’un don de cellules souches à cause d’une maladie grave.
Ce cas authentique de «bébé-médicament» est à la base du film américain «My Sister’s Keeper» (2009) mettant en vedette Cameron Diaz. Il n’est qu’un exemple parmi tant d’autres qui manifestent l’évolution de notre société en regard de l’enfant à naître.
La société dans laquelle nous vivons est un milieu écologique tout autant que notre environnement physique. Si le droit à l’enfant se transforme en droit sur l’enfant, n’y a-t-il pas lieu de s’interroger sur les implications «écologiques» d’une telle mutation sociale et politique?
Francine D. Pelletier
Pour ma part j’ai banni de mes priorité l’écologie la journée où questionnant des enfants sur ce qu’ils pensaient être « péché » j’ai reçu comme réponse : fumer ou jeter des papiers par terre alors que ces mêmes enfants regardaient des films porno avec leurs parents le soir. Dites-moi qu’est-ce qui est le plus nuisible?
Gaby,
En fait, je trouve que votre réflexion fait partie des questions que l’on peut se poser sur le plan de l’écologie justement.
L’écologie ne se limite pas à l’étude des problèmes liés à la cigarette et aux papiers jetés sur la place publique, bien qu’ils en fassent partie. Sans moraliser ou polariser sur le plus ou moins nuisible, je crois qu’il est nécessaire de prendre conscience que notre milieu de vie social est actuellement soumis à des transformations qui remettent en cause le sens même que l’on donne à la vie humaine.
À l’occasion de mes prochains blogues, je nous propose d’échanger plus particulièrement (mais pas exclusivement) sur certaines mesures sociales qui touchent le rapport à l’enfant.
Mon premier blogue dans cette perspective s’intitule «Écologie et trisomie 21». J’espère que vous pourrez nous partager vos commentaires.