Le Nouveau Testament n’est pas en rupture avec l’Ancien, il en est au contraire l’accomplissement. Il ne fait pas qu’éclairer certains passages de l’Ancien, il implique celui-ci. On ne peut donc juger de la plus ou moins grande importance d’une réalité biblique en se basant uniquement sur le « peu » qui en serait dit, par exemple, dans les évangiles.
Ainsi l’appellation « Fils de David » n’est attribuée à Joseph qu’une fois, au début de l’évangile de Matthieu. C’est peu. C’est la part d’explicite. Cependant, il nous faut aussi prendre en ligne de compte la part d’implicite qui, elle, est énorme.
Le nom de David revient près de 900 fois dans l’Ancien Testament. On pourrait dire qu’il en constitue le vecteur historique dans le sens où Israël est tout entier tendu vers la réalisation de la promesse faite à la descendance davidique : l’attente du Messie-Roi. Et la part d’implicite ne s’arrête pas là. Car si la promesse est faite au lignage de David, il nous faut remonter bien avant pour prendre la pleine mesure de l’enjeu de ce LIGNAGE. Il nous faut commencer avec la Genèse…
Je ne prétends pas être théologienne ou exégète, mais sous l’angle politique, j’ai découvert des choses étonnantes dans les tout premiers chapitres de la Bible. J’aimerais les explorer avec vous.
Francine D. Pelletier
Prochain blogue : Domination et fécondité