Je débute ma réflexion en présentant quelques formules de base. Prenons un courant électrique qui passe à travers un fil conducteur et qui est activé par un certain voltage. La formule classique, avec les symboles et les unités, se présente ainsi:
Symboles : P (puissance) = V (tension) x I (courant)
Unités : W (watts) = V (volts) x A (ampères)
Une ampoule de 60 watts pourrait être formulée comme suit :
60 W = 120 V x 0,5 A
C’est-à-dire :
60 watts de puissance = 120 volts de tension multiplié par 0,5 ampère d’intensité de courant
La puissance d’énergie électrique est le produit du voltage et de l’ampérage. Plus le voltage ou l’ampérage sont élevés, plus la puissance obtenue est grande. Par conséquent, un problème de puissance se situe soit au niveau du voltage (la tension électrique) soit au niveau de l’ampérage (l’intensité du courant électrique).
Poussons notre réflexion pour comprendre le phénomène de résistance dans un circuit électrique, à partir de la formule suivante:
R (résistance) = V (tension ou voltage) ÷ I (courant ou ampérage)
480 ohms = 240 volts ÷ 0,5 ampère
1 ohm = 240 volts ÷ 240 ampères
Selon cette formule, moins il y a de résistance (R), plus l’intensité du courant électrique (I) augmente. Par conséquent, selon l’autre formule présentée plus haut (P = V x I), plus l’intensité du courant (I) augmente, plus la puissance (P) est grande. Réciproquement, plus la résistance est forte, plus le courant diminue dans le circuit et moins il y a de puissance. Un problème de puissance peut donc aussi être considéré sous l’angle de la résistance.
Personnellement, je trouve ces quelques données scientifiques fort intéressantes, stimulantes, évocatrices à plus d’un titre. Dans mon prochain blogue, j’ose – sans trop de prétention, j’espère – vous présenter les applications théoriques qu’elles m’ont inspirées.
Colombe LeRoy
Demain : « What about Watt : la foi »