A « collateral » homage! / Un hommage «collatéral»!

Back in 2005, with my family, I embarked on a pilgrimage in Ontario. We did this to honour Joseph, patron saint of Canada, by visiting, throughout Ontario, parishes that had been named after him. We stumbled upon a small village, called Saint Joseph, on the shores of Lake Huron. What we discovered there is pretty much summarized in The Oratory, Vol. 83 No. 4 (http://www.stjosephmuseum.ca/pdf/oratoryjuly09.pdf). Pendant l’été 2005, j’ai entrepris un pèlerinage en Ontario avec ma famille. Nous avions décidé de rendre hommage à saint Joseph en visitant les paroisses de la province auxquelles on avait donné son nom. En cours de route nous sommes parvenus à un petit village du nom de Saint-Joseph, sur la côte Est du lac Huron. Ce que nous y avons découvert est fort bien résumé dans la revue The Oratory, Vol. 83 No. 4 (http://www.stjosephmuseum.ca/pdf/oratoryjuly09.pdf).
It is a part of the country where people remember “Brother André” from generation to generation. Narcisse Cantin (1870-1940) was a businessman who traveled regularly. Montreal was a frequent destination. On one of his visits, he met André Bessette. This happened around 1910, when the project of the Oratory was still in its infancy. Over time, Narcisse Cantin’s ten children also developed strong bonds with Brother André who in turn profoundly touched their lives. C’est un coin de pays où les gens gardent un vivant souvenir du « frère André » de génération en génération. Narcisse Cantin (1870-1940) était un homme d’affaires qui voyageait beaucoup. Montréal se trouvait souvent sur son passage. C’est ainsi qu’il rencontra André Bessette en 1910, alors que le projet de l’Oratoire n’en était encore qu’à ses débuts. Au fil des ans, même les dix enfants de Narcisse Cantin tissèrent des liens d’amitié avec le frère André qui marqua leurs vies en profondeur.
In 1896, Narcisse Cantin placed the town he would found under the protection of Saint Joseph. A visionary entrepreneur, Narcisse Cantin had big dreams for the village Saint Joseph; he imagined it as a business town and a major commercial centre, a transportation hub linking the United States and Canada to the rest of the world through a deep, navigable waterway between Lake Huron and Lake Erie. At the turn of the century, he had already envisaged building a wharf, a rail line, several industries and all the required services to turn Saint Joseph into a modern city. En 1896, Narcisse Cantin a mis la « ville » qu’il voulait fonder sous la protection de saint Joseph. Entrepreneur visionnaire, il nourrissait de grandes ambitions pour le village Saint-Joseph; il le voyait déjà devenir une importante métropole commerciale, la plaque tournante du transport reliant le Canada et les États-Unis au reste du monde, et ce, grâce à un réseau de canaux maritimes profonds reliant le lac Huron au lac Érié. Au tournant du siècle, il avait même envisagé la construction d’un quai imposant, d’un chemin de fer, de plusieurs industries et la mise en place de tous les services nécessaires à la métamorphose de Saint-Joseph en cité moderne.
Were the dreams of this « avant-garde thinker » too ambitious? Rather quickly, Saint Joseph became “the city that never was”. However, his canal project would inspire the creation of what we know today as the Saint Lawrence Seaway, inaugurated several decades later. Les projets de ce  « concepteur avant-gardiste » étaient-ils trop ambitieux? Assez rapidement Saint-Joseph devint « la ville qui n’a jamais existé ». Cependant, son projet de canal allait inspirer la création de la Voie Maritime du Saint-Laurent, qui fut inaugurée plusieurs décennies plus tard.
The only thing significant that’s left of the « city of Saint Joseph » is a commemorative park, along the Bluewater Highway. In that park, plaques along a walkway explain the origins and the fate of the city. In the very centre of the park stands a tall, beautiful, white marble statue of Saint Joseph holding the child Jesus in his arms. On the pedestal, there is a dedication that reads: « Memorial to Brother André of St. Joseph’s Oratory on Mount Royal in Montreal, whose virtues and good works, known throughout the world, inspire this dedication to St. Joseph, patron saint of Canada. This exact spot was chosen for a memorial by Brother André« . The city of Saint Joseph was probably in its heyday when André Bessette first visited in the fall of 1917. La seule chose significative de « la ville de Saint- Joseph » qui reste encore debout est un petit parc commémoratif le long du Bluewater Highway. On retrouve encore dans ce parc, racontées sur quelques plaques, les origines et les heures de gloire de la ville. Au centre du parc, on peut y voir une grande statue, en marbre blanc, de saint Joseph tenant l’Enfant-Jésus dans ses bras. Sur le piédestal de la statue, il y a une dédicace qui se lit comme suit : « En mémoire du Frère André, de l’Oratoire Saint Joseph du Mont-Royal à Montréal, dont les vertus et les bonnes oeuvres, reconnues à travers le monde, ont inspiré cette dédicace à Saint Joseph, patron du Canada. L’emplacement de ce mémorial a été choisi par le Frère André ». La ville de Saint-Joseph était sans doute à son apogée lorsque André Bessette la visita pour la première fois à l’automne 1917.
Do the Cantin heirs have any resentment? It does not look like so, since Narcisse Cantin’s grand-grandson takes seriously the responsibility of keeping the spirit of « Brother André » alive, at this very place dedicated to Joseph by his ancestor. Y a-t-il de l’amertume chez les héritiers Cantin ? Pas en apparence puisque l’arrière-petit-fils de Narcisse Cantin prend très au sérieux sa responsabilité de gardien de l’héritage du frère André en ce lieu dédié à Joseph par son ancêtre.
Est-ce que l’enjeu fondamental se situe au niveau d’une prise de conscience et d’un plan d’action à l’échelle du globe? Ou s’agit-il plutôt de mobiliser et de changer les consciences individuelles? The stakes are high and we must answer the question as to whether the challenge lies with a global awareness and worldwide action plan, or a change at the individual conscience level.
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