«Ce fut le 25 décembre 1886 que je reçus la grâce de sortir de l’enfance, en un mot la grâce de ma complète conversion» (fol. 45 r°).
N’est-il pas étrange que celle dont la sagesse est reconnue par l’Église grâce à sa voie de la petite enfance témoigne avoir été libérée par une «sortie de l’enfance»?
Cela en dit long sur le sens qu’elle donne à cette «enfance» dont elle parle sans cesse. C’est tout le contraire de l’immaturité. En fait, d’un seul coup, par une acceptation intérieure d’une grande maturité, justement, elle renonce à un monde complet: le monde des relations affectueuses qui sont, en fait, enfantines, et auxquelles nous avons tous à renoncer. Thérèse nous apprend que c’est la voie, la seule voie de l’amour. Son affection, à ce moment est transformée en amour, adulte et puissant, qu’elle ne fera que continuer de déployer le reste de sa courte vie et même hors de et après ce monde.
Je pense que la voie de l’enfance commence par un renoncement à l’enfance. Si nous le faisons, alors la charité entrera dans notre cœur et nous serons heureux.
Jean-Marc Rufiange
J’ai savouré et je savoure encore les courtes mais intenses réflexions que vous semblez avoir vécus lors d’un récent voyage en Europe. J’aime particulièrement à relire celui-ci qui, pour moi, a ouvert une nouvelle fenêtre sur ma façon de voir Ste-Thérèse et fait germer un désir plus intense de goûter la Vie de Dieu. En fait, je suis encore sur la phrase » Son affection, à ce moment est transformée en amour, adulte et puissant (…) ». Je la laisse faire son chemin en moi afin que cela puisse rejaillir un jour en actes d’amour vrais et puissants.
Merci de nous avoir partagé l’intérieur de votre périple, sûrement tout un pèlerinage…
Moi aussi j’ai fait ce pèlerinage et il marque pour moi un tournant, un nouveau départ. J’ai bénéficié des capsules de pèlerinage en direct, et j’ai pu moi aussi partager notre quotidien pendant ces trois semaines incroyablement intenses et renversantes.
Lors de notre passage à Lisieux, j’avais demandé à Sainte Thérèse une rose… en priant comme ça, à ses pieds, j’ai osé lui demander un cadeau. Je n’avais pas spécifié, je l’ai laissé choisir, elle me connaît quand même assez bien ☺
Aujourd’hui, Mercredi des cendres, veille de la St Valentin, j’ai reçu ma rose. En fait, je suis persuadée que Thérèse m’avait donné un bourgeon dès que je le lui ai demandé, et que ce bourgeon a éclos en une magnifique rose, qui j’espère embaumera de son parfum le jardin de mon cœur pour le reste de mes jours.
C’est drôle comment les choses arrivent. Certains ont surement du penser que j’ai prié lors de ce pèlerinage pour être guérie de ma perte de cheveux. Mais, mis à part une fois, où j’ai confié cette intention à St Joseph de Cotignac, je n’ai pas demandé cette guérison. J’en ai demandé une autre, bien plus importante à mes yeux qu’une guérison physique et celle-là je l’ai eu. Je ne sais pas si mes cheveux vont repousser, et ça reste une épreuve quelque fois difficile, quelque fois banale mais, pas encore assumée, ça c’est certain. Cette semaine, c’est dur. Une chance que Ste Thérèse m’a fait voir ce qui se déploie en moi.
J’ai senti que mon cœur était enveloppé de l’immense amour de Dieu… que je baigne dans la douceur incomparable de la grande charité de notre Créateur, qui se traduit dans l’amour que mes frères et sœurs ont pour moi. Mais surtout, j’ai réalisé que moi aussi, j’AIME.
Que cet amour, mon Dieu, se transforme, s’affermisse, s’épanouisse et devienne un amour « mature, adulte et puissant ». Qu’il se communique aux autres, qu’il témoigne de Ton infini bonté, de Ton amour Seigneur, pour tous.
Encore une fois, merci M Rufiange de me permettre de revivre ces moments et de les méditer et les approfondir quotidiennement.
Le flash de votre baptême est un témoignage qui me parle.
‘J’ai senti que mon coeur était enveloppé de l’immense amour de Dieu…
==vêtement de la tendresse de Notre Père ==
‘…que je baigne dans la douceur incomparable de la grande charité de notre Créateur
==une immersion salutaire ==
merci Dominique
Répondre
Ce que tu vis me chamboule ,je ne sais pas comment tu fais pour accepter
ce que tu vis en ce moment, mais tu me donnes de voir avec toi, que tu
as reçu des yeux pour voir des choses qu’on ne voit pas.Dieu t’aime et
il te fait partager avec lui ,toute une façon de vivre.
Tu me donnes de voir l’Amour de Dieu en tous.
Bonjour à toi
Dominique,votre témoignage envahit mon coeur et mon esprit.Les largesses de Dieu à votre égard me réjouissent.Cependant,un coin d’ombre se dessine dans mon esprit, il y a sûrement dans le monde , même très près de nous, de telles merveilles qui se multiplient en faveur d’autres baptisés et au-delà.
Ce qui vous distingue c’est que vous en fassiez un témoignage , si franc et si émouvant:
vous rayonnez dèjà.
Thérèse
Bonjour Jean-Marc,
A chaque fois que je relis ce topic, tel que c’est écrit, j’ai l’impression que ce n’est pas cohérent, ça n’a pas de sens. Je m’explique. Vous dites qu’à sa conversion de 1886, elle renonce au monde des relation affectueuses (renoncer à l’enfance) .
Pourtant , je ne crois pas que Ste-Thérèse ait renoncé aux relations affectueuses, bien au contraire. C’est plutôt la nature de ses relations affectueuses qui a changé.
J’ai trouvé sur wikipedia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Thérèse_de_Lisieux
) un excellent dossier récapitulatif concernant Thérèse de Lisieux… Et le paragraphe intitulé « La charité fraternelle » dont en voici la reproduction, explique mon propos mieux que je pourrais le faire moi-même…
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La charité fraternelle
En entrant au Carmel, Thérèse a lu la règle et les constitutions de l’ordre. Elle a noté l’importance de la délicatesse fraternelle, qu’elle va s’appliquer à vivre. L’amour qu’elle a pour les autres religieuses n’est pas éthéré. Il se manifeste au contraire par un grand nombre d’attentions très concrètes. C’est aussi par amour pour les âmes qu’elle prie pour elles et fait quotidiennement de petits sacrifices.
Thérèse considère que la charité ne peut exister que lorsqu’elle est détachée de tout égoïsme et de tout amour propre. Depuis sa conversion de Noël 1886, elle a découvert la joie dans l’oubli d’elle-même : « Je sentis, en un mot, la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir, et depuis lors je fus heureuse. »
Elle affirme qu’« on ne peut faire aucun bien en se recherchant soi-même ». De cette conception découle une vraie exigence : elle décèle ses moindres fautes pour pouvoir lutter contre elles et, surtout, laisser la place à davantage d’attention et de générosité.
Mais c’est à la fin de sa vie qu’elle réalise à quel point l’amour qu’elle a pour Dieu est étroitement lié à celui qu’elle doit avoir pour les autres. Se confiant en 1897 à mère Marie de Gonzague, elle écrit que Dieu lui a fait la grâce cette année de l’aider à comprendre ce qu’est la charité : « Je m’appliquais surtout à aimer Dieu et c’est en l’aimant que j’ai compris qu’il ne fallait pas que mon amour se traduise seulement par des paroles. »
Elle médite sur les commandements de l’amour, présents dans l’évangile, et surtout sur la parole dite par le Christ : « Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jean, ch.13 34-35) Elle réalise que sa charité envers ses sœurs est encore imparfaite et décide de les aimer comme le « bon Dieu » les aime. C’est aussi un aboutissement de son offrande à l’amour miséricordieux et de son désir de se faire toute petite pour que Jésus puisse agir en elle : « Oui je le sens lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ; plus je suis unie à Lui, plus aussi j’aime toutes mes sœurs. »
Ainsi, elle développe une profonde indulgence envers les actes des autres : « Ah, je comprends maintenant que la charité parfaite consiste à supporter les défauts des autres, à ne point s’étonner de leurs faiblesses, à s’édifier des plus petits actes de vertus qu’on leur voit pratiquer… ». Elle s’efforce même d’excuser les coupables ou de leur prêter de bonnes intentions.
Un jour, alors qu’elle s’apprête à rendre un service, elle observe qu’une religieuse a la même intention, et elle retient son geste pour lui en laisser le bénéfice. Mais on prend son acte pour de la paresse. Elle médite cette déconvenue : « […] Je ne saurais dire combien une aussi petite chose me fit de bien à l’âme et me rendit indulgente pour les faiblesses des autres. ». Elle découvre combien il est difficile de comprendre les intentions de quelqu’un : « Puisqu’on prend mes petits actes de vertu
pour des imperfections, on peut tout aussi bien se tromper en prenant pour vertu ce qui n’est qu’imperfection. ». Lorsqu’une sœur ne lui plaît pas, elle essaie d’être particulièrement aimable avec elle.
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La sortie de l’enfance n’est pas un abandon des relations affectueuses mais plutôt de s’oublier soi-même dans ces relations (détachée de tout égoïsme et de tout amour propre) .
Mais j’imagine que c’est le sens que vous vouliez donner à votre propos… Il arrive que les mots ne disent pas tout ce qu’on voudrait leurs faire dire 😉
Il arrive parfois que les mots veulent dire exactement ce qu’ils veulent dire et dans ce cas-ci, le mot « renoncer » est très important. Vous semblez vouloir enlever de l’importance au fait que Thérèse a du renoncer à son attachement personnel pour la tradition familiale des cadeaux de Noël, symbole profond de son enfance. À mon sens, son renoncement donne de la profondeur et de l’intensité à sa conversion. On peut jouer sur les mots mais, le fait est qu’elle a du faire un profond détachement de ses « relations affectueuses » à ce moment, qui ne doit pas être banalisé en disant que « la nature de ses relations affectueuses a changé ».
Marylin,
« Renoncer à son attachement personnel pour la tradition familiale des cadeaux de Noël, » n’a rien à voir avec renoncer aux relations affectueuses!
Thérèse n’a jamais renoncé aux relations affectueuses. Renoncer à une tradition familiale ce n’est pas se détacher DES relations affectueuses et ce n’est pas non plus un effort vraiment digne de mention. Thérèse a fait beaucoup plus que cela. Relisez donc mon commentaire AU COMPLET (en particulier la section sur la charité)!
Le plus grand exploit de Thérèse a été d’établir des relations affectueuses afin de pouvoir pratiquer la charité de façon exemplaire.
Comme le dit Thérèse, l’amour ce n’est pas que des paroles, il faut que ça se traduise par des actes. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » n’est pas une parabole ni une figure de style. Mettre en pratique la charité nécessite d’établir des relations affectueuses, amoureuses, etc. «(appelez-ça comme vous voudrez).
Suite aux derniers commentaires, je me suis moi-même posé la question: Y a-t-il eu chez Thérèse de Lisieux une «sortie d’enfance», au sens d’un renoncement au monde des relations affectueuses qui caractérise naturellement le premier âge de la vie? Pour trouver une réponse, j’ai pensé consulter Thérèse elle-même. Je savais qu’elle avait décrit son cheminement dans «Histoire d’une âme». Un ami m’a prêté le livre et j’ai lu les premiers chapitres où elle raconte ses souvenirs d’enfance jusqu’à la fameuse grâce de sa conversion survenue un jour de Noël, alors qu’elle avait 14 ans.
Je reproduis ci-dessous le passage où Thérèse relate les circonstances de cette conversion. Il me semble y avoir beaucoup d’éléments qui aident à comprendre ce à quoi elle a renoncé pour entrer dans une nouvelle période de sa vie, «la plus belle de toutes». En tout cas, d’après ce qu’elle écrit, on peut au moins dire que Thérèse a tout à fait conscience d’être sortie, en ce 25 décembre 1886, d’une période de sa vie pour entrer dans une autre et qu’un monde de relations affectueuses est en cause.
(Histoire d’une âme, chapitre cinquième)
«En arrivant aux Buissonnets, après la messe de minuit, je savais trouver dans la cheminée, comme aux jours de ma petite enfance, mes souliers remplis de gâteries. – Ce qui prouve que, jusque-là, j’étais traitée comme un petit bébé. – Papa lui-même aimait à voir mon bonheur, à entendre mes cris de joie lorsque je tirais chaque nouvelle surprise des souliers enchantés, et sa gaieté augmentait encore mon plaisir. Mais l’heure était venue où Jésus voulait me délivrer des défauts de l’enfance et m’en retirer les innocentes joies. Il permit que notre cher petit père, contre son habitude de me gâter en toutes circonstances, éprouvât cette fois de l’ennui. En montant dans ma chambre, je l’entendis prononcer ces paroles qui me percèrent le cœur: «Pour une grande fille comme Thérèse, c’est là une surprise trop enfantine; je l’espère, ce sera la dernière année.»
Céline, connaissant ma sensibilité extrême, me dit tout bas: «Ne descends pas tout de suite, attends un peu; tu pleurerais trop en regardant les surprises devant papa.» Mais Thérèse n’était plus la même… Jésus avait changé son cœur!
Refoulant mes larmes, je descendis rapidement dans la salle à manger; et, comprimant les battements de mon cœur, je pris mes souliers, et tirai joyeusement tous les objets, ayant l’air heureux comme une reine. Papa riait, il ne paraissait plus sur son visage aucune marque de contrariété, et Céline se croyait au milieu d’un songe! Heureusement c’était une douce réalité : la petite Thérèse venait de retrouver pour toujours sa force d’âme, autrefois perdue à l’âge de quatre ans et demi.
En cette nuit lumineuse commença donc la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du ciel. En un instant, l’ouvrage que je n’avais pu faire pendant plusieurs années, Jésus l’accomplit, se contentant de ma bonne volonté. Comme les Apôtres, je pouvais dire: «Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre.» Plus miséricordieux encore pour moi qu’il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit lui-même le filet, le jeta et le retira plein de poissons; il fit de moi un pêcheur d’âmes… La charité entra dans mon cœur avec le besoin de m’oublier toujours, et depuis lors je fus heureuse.»
J’ai lu ce texte de Thérèse moi aussi. Ce qui me saute tout de suite aux yeux dans le passage, ce sont deux façons qu’elle a de se décrire elle-même: « reine » et « pêcheur d’âmes ». Chacune représente un monde. Dans le premier, Thérèse est au centre d’un réseau de relations affectueuses dont elle est la petite reine; dans le second, elle s’avance au large pour devenir, à la suite des Apôtres, un pêcheur d’âmes.
De reine à pêcheur d’âmes: c’est ce que Thérèse appelle sa conversion « complète ». Elle implique directement le rapport qu’elle a notamment avec son père et ses soeurs.
Quelque chose empêchait certainement Thérèse d’avancer, on le sent bien dans le texte cité, elle parle de plusieurs années d’ouvrage sans résultat, jusqu’à ce 25 décembre, quand Jésus a « changé son coeur ».
Merci à Sherlock et Nathan. Je me suis mal exprimée dans mon commentaire et j’ai réduit le détachement de Thérèse aux traditions familiales et cadeaux de Noël. Le point important pour moi est que Thérèse a fait un important renoncement et que c’est ce renoncement qui a mené à la voie de l’amour. Et je cite Mr Rufiange sur ce point: « Thérèse nous apprend que c’est la voie, la seule voie de l’amour. Son affection, à ce moment est transformée en amour, adulte et puissant, qu’elle ne fera que continuer de déployer le reste de sa courte vie et même hors de et après ce monde. »
Le récit de Thérèse me suggère une autre réflexion.
« L’heure était venue où Jésus voulait me délivrer des défauts de l’enfance ET m’en retirer les innocentes joies », dit-elle.
« L’heure de Jésus » sollicite non seulement le renoncement aux défauts développés durant l’enfance (amour-propre, égoïsme, par exemple) mais encore le renoncement à des joies innocentes, à des affections légitimes, à sa vie même: « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
« Ceux qu’on aime »? L’amour de charité, l’amour chrétien, oriente et dépasse l’affection entre ceux qui sont proches (parents, amis, compatriotes). Il inclut des inconnus, toutes ces personnes que nous rencontrons et vers lesquelles nous sommes envoyés pour leur dire que Dieu est bon et qu’il les aime. Il inclut aussi ceux qui sont indifférents, récalcitrants, ceux qui ne nous aiment pas ou qui nous ont fait du tort, voire des ennemis, même mortels. « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » fut la prière de Jésus pour ses bourreaux.
Comme le note Thérèse, pour aimer ainsi, cela demande de la force d’âme.
Une conversion complète.
Impossible? Il le semblait pour Thérèse en tout cas, qui parle de plusieurs années d’ouvrage sans résultat, sans réel progrès dans la « vertu », jusqu’au jour où, ayant persévéré dans son désir, Jésus accomplit pour elle ce qui lui paraissait impossible, se contentant de sa bonne volonté. Remplie de charité, elle est devenue « pêcheur d’âmes ».
«C’est le temps de la maturité et du don de soi. L’être de Thérèse est unifié», peut-on lire dans l’article que Sherlock a déniché (merci !).
Cela fait écho au psalmiste qui supplie Dieu : « Unifie mon cœur pour qu’il craigne ton nom ». C’est un cri que je fais à Dieu depuis plusieurs années, et ce blogue sur Thérèse, dont c’est la fête demain, ranime ma confiance qu’un jour, je serai peut-être exaucée. Votre dernier paragraphe parle du temps… le temps que Dieu seul connaît et que j’apprends à vivre dans l’espérance. Thérèse a été persévérante en sa quête, et elle en a été récompensée, au-delà de ses attentes. Je lui demande donc qu’elle me garde aussi persévérante dans ma prière moi aussi!
Je suis fasciné par la quantité et la profondeur des commentaires suscités par ce simple récit de Thérèse. Personnellement je n’ai jamais été ¨fan¨ de sa manière d’écrire (sauf certains poèmes), la trouvant parfois dépassée, d’un autre temps ou du moins d’une sensibilité que je n’ai pas. Pourtant, au cours des échanges sur ce blogue, j’ai l’impression d’assister à un dévoilement, une actualisation de son langage, une modernisation qui permet d’approcher la richesse de son contenu : ici, particulièrement les subtilités de la charité et des affections.
MERCI
Il y a ce texte de Thérèse qui m’embête : ¨L’Acte d’offrande à l’Amour Miséricordieux¨. Comment peut-on le recevoir aujourd’hui?
@ Gaby
J’avais entendu parlé de cet acte d’offrande mais je ne le connaissais pas vraiment. J’ai fait une recherche et j’ai trouvé sur le site du « Carmel en France » un article qui pourra peut-être vous intéresser. En plus de nous donner le texte de cette prière de Thérèse, on nous en offre une brève explication:
http://www.carmel.asso.fr/L-acte-d-offrande-fruit-de-la-petite-voie.html
Merci Sherlock pour ce texte qui est très éclairant. Je le résume pour moi en ces mots: il faut accepter de laisser Dieu nous aimer et pour cela lui faire totalement confiance.
Edith Stein disait que cet ¨Acte d’offrande à l’amour miséricordieux¨ ne devrait pas être réservé à quelques privilégiés mais devraient être proposé au plus grand nombre possible de chrétiens. Si elle a raison, cela veut dire que sa réalisation peut prendre de multiples formes selon les personnes, les époques, les charismes propres. Peut-être que par le truchement de l’internet son souhait se réalisera. Qui sait?