Dans l’une des premières émissions de la série télévisée canadienne « Flashpoint », intitulée : « Who’s George? », l’histoire tourne autour d’un vol de banque qui vire à la prise d’otages. Une nouvelle directrice avait été envoyée dans cette banque pour faire des mises à pied : plus d’une soixantaine d’employés devaient être retranchés. La directrice a fait tout ce qui était en son pouvoir pour réduire ce nombre. Finalement, sept personnes ont perdu leur emploi.
Who’s George ?
« George », c’est le voleur, le preneur d’otages, que l’on découvre être l’un des sept employés licenciés. Ce n’était pas un membre du personnel cadre, ou un caissier, ou un commis, ni le « petit nouveau ». C’était le gardien de sécurité en chef de cette banque, et ce, depuis de nombreuses années. Malgré la responsabilité de sa charge en cas d’éventuelles agressions armées (il risque même sa vie), le gardien de sécurité ne se situe pas très haut dans notre échelle sociale. Il sera l’un des premiers congédiés.
On parle souvent de Joseph en lui attribuant le rôle de gardien, principalement « gardien de la Sainte Famille ». Pour nos oreilles contemporaines, à part la petite voisine qui vient garder les enfants à l’occasion, ce rôle de gardiennage familial semble appartenir à une autre époque, avec un je ne sais quoi de « paternaliste ».
Ce Joseph qui fait sa ronde quotidienne autour de sa famille aurait-il quelque chose à voir avec le gouvernement dans un sens plus large ? C’est quoi le rapport ?
Francine D. Pelletier
Demain : « Portier et gardien »