Le bouddhisme semble être une religion propice aux miracles. Pourtant, les autorités religieuses nient leur existence. Et mettent en avant le pouvoir de la méditation. (Science & Vie, no 236, Septembre 2006, p. 154).
Par une pratique accrue de la méditation, le bouddhiste peut réaliser des exploits psychiques à ne pas confondre avec le miracle.
On raconte que Bouddha était un jour accompagné d’un grand sage. Tous deux devaient faire la traversée d’une rivière. Il y avait une embarcation disponible et une longue file d’attente. Le sage décida donc de faire la traversée en lévitant de l’autre côté. Bouddha cependant attendit son tour derrière la file, paya son droit de passage et alla rejoindre son compagnon de route. Une fois arrivé de l’autre côté, il lui dit : « Cela t’a coûté beaucoup d’efforts et de nombreuses années de pratique de la méditation pour traverser cette rivière. Moi, cela ne m’a coûté que quelques pièces » (Science & Vie, no 236, Septembre 2006, p. 156).
Les prodiges sont considérés comme seconds par rapport à la maîtrise des passions désordonnées. Ce n’est pas étonnant que les Occidentaux ne retiennent du bouddhisme que son petit côté zen et les exercices de détente. Qui est prêt à mettre en priorité dans sa vie la maîtrise de ses passions déréglées ?
La plupart d’entre nous préféreraient « l’éviter » que d’en payer le prix…
Colombe LeRoy
Demain : « Christianisme : l’épreuve »